Trois petites notes de musique
Une belle lyrique
Et le cœur s’emballe
Une vidéo bien belle
Une belle gamelle
Et le rire s’installe
Ces jours de préparation
Nous ont donné des émotions
Mais
A ce moment de la journée
Je ne peux oublier
L’instant où tu es entrée
Au fond de l’église
Sous ma veste grise
Y’a mon cœur qui fourmille
Au bras de ton père
Dans cette robe claire
Mon regard vacille
Cette journée de mariage
Figé par quelques images
Mais
A ce moment de la journée
Je ne peux oublier
Le moment où on a dansé
Et le lendemain matin
Dans cette salle de bain
J’ai enfin réalisé
Toi pendu à mon cou
Moi qui te couvre de bisous
Qu’on était marié
Plus rien pouvait nous arriver
Tous les deux restaient enlacés
Mais
A ce moment de la journée
Je ne peux oublier
Que c’est pour l’éternité
Ref :
On veut le meilleur pour nos enfants
On fait ce qu’on peut, on prend notre temps
On les aime nos petits bouts de choux
On veut leur rendre le chemin de la vie plus doux
On les voit déjà Economistes, sur bien payés
Ils se verraient plutôt princesse ou chevalier
On les voit déjà Ingénieurs, politiciens, Industriels
Ils se verraient plutôt pilote du traineau du père noël
Ref
On voudrait qu’ils restent encore et toujours des enfants
Ils veulent déjà jouer dans la cour des grands
On voudrait qu’ils n’aient aucun bobos et pourtant
Ils font des bêtises pour passer le temps
Ref
On voudrait qu’ils nous tiennent la main
Mais devant l’école on n’est plus rien
On voudrait tout de temps des câlins
Les bisous ok, mais pas devant les copains
ref
Le temps passe trop vite, des bébés hier encore
Aujourd’hui déjà, devant nous des enfants
On voudrait leur donner la meilleure éducation à ses trésors
Mais laissons les grandir, prendre leur temps.
Il était une fois, un ours gourmand,
Il aimait le miel des abeilles bourdonnantes.
Elles le préparaient consciencieusement
Dans leurs usines à la chaleur suffocante.
L’ours récupérait le miel tout frais
Pour, aux abeilles sans emploi, le redistribuer.
Et pour se récompenser de ce travail éreintant,
Il en prenait un peu pour lui en passant
Mais il n’en avait jamais assez.
Il embaucha sa femme pour en avoir plus de côté.
Toujours pas rassasié avec cette double plâtrée,
Il décida d’embaucher ses deux petits bébés
Même pas encore sortis d’école, pas diplômés.
Il les fit travailler et bien rémunérer.
Mais alors que l’ours promettait sévérité,
Aux abeilles, la ceinture, de se serrer,
Le canard révéla le trafic le jour J
Aux abeilles encore endormies.
Les yeux rougis, l’ours cria au coup monté!
Rien d’illégal, certes, mais acte d’immoralité.
Il demanda pardon et promis la vérité.
Mais de mensonge en révélation, le canard le démontait.
Moralité : bien mal acquis ne profite jamais
Le canard, lui seul le sait.
Ref : Levons notre verre à la nouvelle année
Quelle soit plus belle que celle qui vient de passer
Levons notre verre à votre santé
Trinquons jusqu’à tout oublier
Janvier se réveilla avec la gueule de bois
Un attentat contre Charlie était passé par là
Mais ce que je veux retenir c’est cet espoir
Cette marche lumineuse dans ce brouillard
Février c’est le passage en force du gouvernement
Valls fait adopter la loi Macron au parlement
Mais ce que je veux retenir c’est cette finale
La France est championne du monde de handball
En Mars, on apprend la collision de deux hélicoptères
Tuant Florence Arthaud et 9 autres compères
Mais ce que je veux retenir c’est Race For Water
Considérera-t-on la pollution comme un problème majeur ?
Ref
Avril a vu un séisme au Népal et des naufrages de migrants
Pendant qu’on se révolte contre le racisme des flics de Baltimore
Mais ce que je veux retenir c’est cette visite de deux géants
La fin de la guerre, Obama et Castro dans un même décor
Mai, c’est une nouvelle victoire des barbares de l’EI
Palmyre tombe entre leur main et personne ne réagit
Mais ce que je veux retenir ce sont les Irlandais
Eux, ont approuvé le mariage gay sans jamais crier
L’horreur frappe encore en Juin, mais en Tunisie
Les terroristes ont choisi une plage pour leur hérésie
Mais ce que je veux retenir c’est le pape François
Il condamne les abus sexuels et nous redonne la foi
Ref
En Juillet, on rejoue la tragédie grecque avec insistance
Les politiques nous montrent encore leur incompétence
Mais ce que je veux retenir c’est ce procès d’un nazi
70 ans après, la justice ne connait pas l’oubli
La France en Août, évite un nouvel attentat
Les américains nous ont sauvés une nouvelle fois
Mais ce que je veux retenir c’est cette victoire sur nos terres
A un mois du mondial, la France bat l’Angleterre
La mort d’un enfant en Septembre émeut les médias
Les migrants arrivent en masse sans réconfort immédiat
Mais ce que je veux retenir c’est cet élan de générosité
Ces Allemands qui accueillent les migrants sans morosité
Ref
Octobre, c’est le répit avant la tempête qui se prépare
Même si on subit une leçon de rugby pour longtemps en mémoire
Mais ce que je veux retenir c’est ce fair-play
Dans ce sport, on se sert la main avant de panser nos plaies
Novembre c’est la rechute, le noir complet
La France est frappée et se retrouve endeuillée
Mais ce que je veux retenir, c’est la COP21
En espérant que cet accord ne soit pas pour rien
En Décembre, la France se relève doucement
Et vote massivement FN malheureusement
Mais ce que je veux retenir c’est cette envie de vivre
On ne se laissera pas faire, le 31 on sera ivre
Ref
Allons enfants de la patrie,
Le jour de terreur est arrivé.
Contre nous et notre démocratie,
L’étendard noir est levé. (bis)
Entendez-vous dans nos JTs
Mugir ces féroces barbares
Ils viennent jusque dans nos bars
Fusillez nos fils, notre liberté.
Dans la rue, citoyens,
Levez plus haut le poing.
Marchons, marchons,
Qu’un message d’espoir
Abreuve nos mémoires.
Je ne comprends pas papa ce que je vois à la télé,
Dis-moi papa, expliques moi ce qui s’est passé.
Je ne comprends pas papa, qui sont ces guerriers ?
Dis-moi papa, pourquoi ont t’ils tué ?
Je ne comprends pas papa, comment sont-ils arrivés ?
Dis-moi papa, pourquoi ils sont venus armés ?
Je ne comprends pas papa, ces innocents n’avaient rien fait.
Dis-moi papa, un concert de rock ça ne peut pas tuer ?
Je ne comprends pas papa, tu m’avais dit que tu me protégerais
Dis-moi papa, comment je vais faire pour être en sécurité ?
Je ne comprends pas papa, pourquoi on ne fait pas la paix ?
Dis-moi papa, quand est-ce que ça va s’arrêter ?
Je ne comprends pas papa, mon enfance est terminée
Dis-moi papa, la vie d’adulte, pourquoi est-elle si compliquée ?
Tu as défilé de bon cœur le 11 janvier
Pour crier « Je suis musulman et français,
Je suis musulman et Charlie ».
Ta religion a été bafouée, trahie.
Mais aujourd’hui, au fond de toi, tu as peur.
Traverser la rue est devenu un calvaire, une horreur.
On te traite de terroriste, de délinquant, on t’insulte.
Même à la télé, une blonde écervelée condamne ton culte.
Ref : Musulman pacifiste, pas terroriste !
Français humaniste, pas raciste !
Levons nos crayons bien droits,
Pour ne pas oublier les attentats.
Levons nos crayons bien haut,
Pour ne jamais oublier Charlie Hebdo.
Tu es français mais on te voit comme un immigré.
On dit que tu amènes la haine dans nos quartiers,
Que tu viens voler le travail des vrais français.
On est loin de l’égalité, fraternité, liberté.
Un groupe de quatre s’est même jeté sur toi.
Ils t’ont roué de coup, juste parce que tu pries Allah.
Les lâches l’ont fait devant ton lycée.
Et tout ça alors que tu n’as strictement rien fait.
Ref : Musulman pacifiste, pas terroriste !
Français humaniste, pas raciste !
Levons nos crayons bien droits,
Pour ne pas oublier les attentats.
Levons nos crayons bien haut,
Pour ne jamais oublier Charlie Hebdo.
Des terroristes ont voulu défendre ton Dieu.
Mais ils n’ont pas compris qu’à cause d’eux
Ils entrainaient tous les musulmans vers le bas,
Que la victime ici, c’est bien toi.
A chaque acte de barbarie ici ou là-bas,
Les musulmans souffrent dans leur foi.
L’amalgame et le racisme s’installent dans notre pays.
Aujourd’hui, on est tous musulman, on est tous Charlie.
Ref : Musulman pacifiste, pas terroriste !
Français humaniste, pas raciste !
Levons nos crayons bien droits,
Pour ne pas oublier les attentats.
Levons nos crayons bien haut,
Pour ne jamais oublier Charlie Hebdo.
(Les musulmans n’ont pas tué Charlie,
La bêtise humaine et l’ignorance si.)
Petite fille c’est la rentrée.
Il va falloir rapidement te réveiller,
Vite engloutir ton petit déjeuner
Et tes nouveaux habits, enfilés.
Maman, jusqu’aux portes, va t’amener.
Tu y seras sûrement un peu effrayée,
Tu auras peut-être un peu les larmes aux yeux,
Papa en sera sûrement anxieux.
Mais une fois la porte franchie,
La cour de récré sera remplie
De magie, de jouets, de sourires
De nouveaux amis, et de rire.
Ta nouvelle classe sera là aussi
Comme ta maîtresse ou ton maître.
Tu auras un peu peur peut-être
Mais très vite, tu t’amuseras ici.
Tu feras plein de dessins trop marrants
Avec une farandole de couleurs,
Un beau collier pour maman,
Et pour Papa, une chanson apprise par cœur
Le soir tu rentreras à la maison
Avec plein de choses à raconter :
Des nouveaux amis, plus que de raison
Et, pour doudou, plein de petits secrets.
Paris et ses folles nuits de lumière
Jamais ne dort, elle bouge, danse.
Les rues de Paris sont remplies d’ambiance
Du pont des Arts à l’avenue Voltaire !
Il y fait jour au cœur de la nuit.
Paris ville d’alcool et de fête,
Paris ville insoumise, insatisfaite
De ce vacarme, de tous ces bruits !
Les couche-tard croisent les lève-tôt,
Les courageux, les assoiffés des beaux quartiers.
Les nuits de Paris sont agitées.
Riches et Pauvres se rencontrent dans le métro.
La nuit Parisienne ne fait pas de distinction.
Blanc ou noir, la nuit nous prend sans dissociation.